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Apprendre à dire non et à poser ses limites sans se sentir coupable

Vous aimeriez apprendre à dire non sans culpabilité ?

Je comprends. Moi aussi, j’ai trop souvent dit oui à tout et je me suis épuisée. 

Dire non, c’est oser se respecter, c’est aussi choisir où mettre son énergie, son temps et son cœur. Mais, ce n’est pas facile. 

Découvrons ensemble pourquoi c’est difficile et quels en sont les impacts. Apprenons aussi comment vous pouvez commencer à poser des limites saines avec moins de culpabilité.

apprendre à dire non sans culpabilité

Dire oui quand on veut dire non, les impacts

Quand on dit oui, alors qu’on veut dire non, une petite tension s’installe. C’est souvent dans le ventre, dans la gorge ou dans la poitrine qu’on la ressent. C’est le signe que quelque chose n’est pas aligné entre ce qu’on ressent et ce qu’on exprime parce qu’en disant oui à l’autre, on dit non à soi. À force d’accumuler ces petits renoncements, on s’éloigne de soi-même.

Le corps se fatigue, l’énergie se disperse et plus on dit oui par obligation, plus on aura du mal à entendre ce qui, en nous, voudrait s’exprimer.

À la longue, les signes de cette dissonance peuvent s’accumuler :

  • sensation de lourdeur ou de tensions dans le corps ;
  • difficulté à dormir ;
  • baisse d’énergie, fatigue ;
  • irritabilité, impatience ;
  • perte de motivation ;
  • frustration ou ressentiment envers soi-même et envers les autres ;
  • perte de joie ;
  • sentiment de culpabilité.

Pourquoi c’est si difficile de dire non ?

Pour plusieurs, dire non, ce n’est pas si simple. Même quand on sait qu’on en a besoin, quelque chose en nous hésite. C’est un réflexe tellement humain ! Des études en psychologie montrent que notre cerveau, notre éducation et même notre culture nous poussent naturellement à dire oui parce qu’on veut être aimé et on a peur de déplaire.

Voyons plus en détail ce qui rend ce petit mot si difficile à prononcer.

Le besoin d’appartenance et la peur du rejet

Depuis toujours, l’humain est un être social pour qui les liens affectifs sont importants. Les chercheurs en psychologie sociale comme Baumeister et Leary ont montré que notre besoin d’appartenance est aussi vital que de manger ou dormir. C’est pourquoi un simple non peut parfois réveiller une forme de stress. Notre cerveau associe le refus à la peur d’être rejeté.

Dire oui peut aussi être une façon d’éviter un conflit.

La pression sociale et l’éducation

Dès l’enfance, on apprend souvent que, pour être aimé, il faut faire plaisir. On nous félicite quand on aide, quand on partage, quand on se montre disponible. Au fil du temps, ce réflexe de gentillesse devient un mode de survie et on associe sans vraiment s’en rendre compte le fait de dire oui à un concept de bonté ou de générosité et dire non à une forme d’égoïsme.

Les femmes sont particulièrement touchées par cette pression sociale (source : the power to say yes, the right to say no) : on attend d’elles qu’elles soient toujours présentes, à l’écoute et conciliantes.

Comment apprendre à dire non sans culpabilité

Apprendre à dire non ne veut pas dire ne plus jamais se sentir coupable. La culpabilité est souvent le reflet d’un cœur sensible, habitué à penser aux autres avant soi. Elle montre que l’on se soucie du lien, pas qu’on fait mal les choses.

L’enjeu, ce n’est donc pas d’effacer la culpabilité, mais d’apprendre à la traverser sans se trahir. Dire non, c’est parfois sentir ce petit tiraillement… et choisir quand même de se respecter.

Avec le temps, ce malaise s’adoucit. Il laisse place à quelque chose de plus solide : la paix intérieure qui vient quand on agit en cohérence avec soi-même.

En attendant, voici quelques conseils pour vous exercer à dire non.

Commencer petit

Commencez par remarquer les moments où vous dites oui par automatisme : un service qu’on vous demande, une invitation que vous acceptez sans réfléchir.

Prenez le temps de sentir ce qui se passe dans votre corps avant de répondre. Est-ce que ça s’ouvre ou est-ce que ça se contracte ? Si vous sentez une tension, essayez de dire non ! 

Pour commencer, ça peut être des petites situations quotidiennes, par exemple, vous pourriez simplement refuser de répondre au téléphone si vous n’avez pas envie de parler. 

Se donner le droit d’hésiter

Un autre truc est de se donner le droit d’hésiter et de ne pas répondre à la demande tout de suite. Vous avez le droit de prendre un moment avant de dire oui ou non. 

Lorsqu’on vous sollicite et que vous hésitez à répondre, essayez de répondre : « Je dois y réfléchir. » Ce petit temps d’arrêt vous permettra de mieux ressentir ce que votre corps vous envoie comme signal et de répondre en restant aligné.

Redéfinir ce que « non » veut dire

Dire non, c’est simplement un choix conscient. Ça ne signifie pas que vous rejetez l’autre, ça veut plutôt dire que vous choisissez de ne pas vous rejeter vous-même.

On confond souvent le non avec une forme d’égoïsme ou de froideur, alors que ça peut juste être une limite saine.

Quand vous dites non à ce qui vous épuise, vous dites oui à ce qui vous nourrit. 

Les bienfaits d’un non assumé

Commencez à dire non quand vous en avez besoin et vous verrez les bienfaits s’accumuler :

  • une sensation d’espace intérieur, de légèreté retrouvée ;
  • un sommeil plus réparateur, un corps plus calme ;
  • une énergie qui circule mieux, moins de fatigue accumulée ;
  • des relations plus vraies, fondées sur la sincérité et non sur le devoir ;
  • une plus grande confiance en soi et dans ses ressentis ;
  • moins de ressentiment, plus de paix dans les échanges ;
  • des enfants qui apprennent, par imitation, que leurs limites comptent aussi ;
  • un sentiment de joie et de plénitude moins dépendant du regard des autres.

Reconnecter à soi pour dire non avec clarté

Dans mon bureau, je rencontre souvent des personnes sensibles, généreuses, des gens qui aiment faire plaisir. Elles donnent beaucoup, parfois plus qu’elles ne se le permettent à elles-mêmes. Et à force de dire oui, elles finissent par accumuler des tensions, des émotions non exprimées.

On pense qu’on gère bien, qu’on « passe à autre chose », mais le corps, lui, garde tout. Cette énergie qui ne circule plus crée peu à peu des blocages : fatigue, maux physiques, confusion intérieure, sensation d’être étouffé·e ou d’avoir « perdu son feu ».

Les soins énergétiques aident à faire bouger ce qui s’est figé. Ils permettent d’apaiser le système nerveux, de libérer ce qui a été retenu trop longtemps, et de ramener de la clarté.

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