Je suis tombée sur cette citation dans mes réseaux sociaux et je suis restée devant à la regarder plusieurs minutes. Ça me parle tant. Pour moi, l’énergie ne ment pas, notre ressenti nous guide, notre corps nous parle. Constamment.
Vous avez certainement déjà entendu que « tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime ». Cela signifie que si les émotions refoulées, ce qui n’a pas été dit ou exprimé, trouvera une porte de sortie dans notre corps, par des symptômes physiques. Vous adhérez à cette façon de concevoir notre superbe mécanique humaine ?
« En avoir plein le dos », « avoir une boule au ventre », « je l’ai de travers », « ça je ne l’ai pas digéré »… Est-ce que vous prononcez parfois ces phrases ? Sont-elles anodines ? Je crois profondément que notre corps cherche à attirer notre attention sur une émotion, beaucoup plus souvent qu’on le réalise, dans un langage qui peut-être, n’a pas été appris par bon nombre de gens. Pas appris ou ignoré, parfois volontairement. Les plus cartésiens ont probablement déjà abandonné la lecture de cet article.
La métamédecine est un mot découvert et déposé par Claudia Rainville dont voici l’étymologie :
– Méta, préfixe grec désignant au signifiant » aller au-delà « .
– Médecine, dont il n’y a d’autre à dire que ce que vous en connaissez déjà.
La métamédecine a pour but de rechercher la cause et de détecter les facteurs ayant déclenché la pathologie en question. Claudia Rainville est la fondatrice de cette approche, à laquelle on fait souvent référence autour d’une conversation comme « tu y crois ou tu n’y crois pas ». Si vous y croyez, vous serez alors d’accord que notre corps nous parle et qu’il nous envoie des signaux, nous donnant à travers la douleur et la maladie, des indices sur notre état psychologique.
Cette approche enseigne comment aller vers la guérison du corps en décryptant ou décodant l’inconscient. Précision que je juge importante de rappeler ici, la métamédecine ne pose pas ni ne remplace un diagnostic d’un médecin. C’est plutôt une démarche d’écoute pour guider une personne à prendre conscience de la cause de sa souffrance en l’aidant à trouver une solution à ce qui la perturbe.
Malheureusement, nous sommes souvent déconnectés de nous-même, autant de façon émotionnelle que physique. Le corps, l’intuition, notre instinct et notre énergie (autant que celle qu’on ressent dans un endroit) nous envoient de nombreux signaux et messages auxquels on n’accorde pas suffisamment d’attention, que ce soit par stress, routine, manque de temps pour se centrer ou tourbillon du quotidien.
Notre corps est un allié tellement précieux. Sans constamment généraliser (telle douleur = telle émotion), s’intéresser au rapport corps-esprit permet d’adopter une attitude différente face aux maux du quotidien, aux douleurs, aux tensions et de nous « forcer » à nous attarder à notre ressenti, au moment présent, aux relations qui composent notre quotidien, aux situations vécues, etc. au lieu de simplement être dans l’évitement ou d’adopter une médication temporaire pour ce qui ne va pas.
Et si, en gardant tout cela en tête, il nous était possible de seulement être davantage connecté à nous-même ou à s’intérioriser plus souvent, ce serait déjà une parfaite petite victoire.
- On souhaite souvent être plus heureux, sans toutefois se sentir ainsi, parfois même en ne sachant pas ce qu’on entend soi-même par « plus heureux ». Se faire croire que tout va bien.
- Conflits intérieurs, dualités, douleurs.
- Le sentiment fréquent de devoir faire du ménage dans notre vie, de changer des choses, de ralentir, de déménager, même.
- Sentiment fréquent d’être une girouette, de ne pas savoir ce que l’on veut.
- Envie fréquente de dire non sans toutefois arriver à le faire.
- Tensions : physiques, dans les relations interpersonnelles, réactions fortes aux évènements et contrariétés.
- Avoir besoin de douceur, de solitude, de repos, de calme; ressentir une fatigue persistante.
- Se sentir dépassé par des événements relativement minimes.
- On souhaite souvent être plus heureux, sans toutefois se sentir ainsi, parfois même en ne sachant pas ce qu’on entend soi-même par « plus heureux ». Se faire croire que tout va bien.