Rares sont les personnes qui ne cherchent pas à être plus heureuses dans leur vie. Pourtant, nous sommes nombreux à développer, consciemment ou non, des habitudes ou des comportements qui nuisent à notre bonheur.
Voici 7 aspects ou comportements sur lesquels les gens qu’on reconnaît comme davantage heureux ont travaillé, afin d’être plus satisfaits de leur vie, ce qui leur permet de cultiver leur bonheur et d’entretenir un état d’esprit plus positif. Parce qu’on le sait, au final, le bonheur part de soi.
*L’avis partagé dans cet article ne remplace pas celui d’un professionnel de la santé. Si certains des points suivants sont présents de façon envahissante pour vous, n’hésitez pas à aller chercher de l’aide auprès d’un psychologue.*
1. La peur d’être jugé rend malheureux
La peur du jugement peut prendre naissance dans celle d’être rejeté, de ne pas avoir sa place, de paraître ridicule et de ne pas être accepté. Elle mène à une incessante recherche de l’approbation de l’autre qui nuit au bonheur.
Parfois, cette peur vient de notre petite voix interne provenant de l’ego. On doit porter attention au discours qu’on entretient dans notre tête ainsi qu’à nos pensées négatives.
Rappelons-nous également que nous sommes bien souvent les juges les plus sévères envers nous-même.
Voici quelques pistes de réflexion pouvant contribuer à se défaire de cette peur d’être jugé :
- Les autres ont le droit de nous juger, leur perception de nous ne nous appartient pas.
- Nous avons le droit d’être imparfait.
Il est normal de craindre d’être jugé ou rejeté, mais est-ce plus important que de se sentir soi-même ?
2. Se comparer nuit au bonheur
Avec l’omniprésence des réseaux sociaux, il est de plus en plus facile de se comparer aux autres. Tout le monde le fait. Si on se comparer pour s’inspirer et se motiver, cela peut même être positif. C’est lorsque la comparaison se transforme en obsession et qu’on se dénigre en enviant les autres que cela devient toxique et drainant.
Lorsque cette habitude tend à nous rendre malheureux, il est souhaitable d’apporter quelques changements à notre vision, comme :
- Porter attention aux moments où nous nous comparons pour prendre conscience des points de comparaison que nous utilisons.
- Commencer à nous comparer à nous-même en regardant notre progression personnelle.
- Accepter qu’il y aura toujours des gens qui semblent être plus heureux et qui connaissent plus de succès que nous.
3. Chercher la perfection nous éloigne du bien-être
Entretenir un niveau d’attentes irréalistes par rapport à ses propres performances peut accentuer le développement de symptômes dépressifs et anxieux. Certains abandonnent leurs projets, jugeant que ces derniers ne sont pas à la hauteur des standards d’excellence qu’ils se sont imposés. Chez les étudiants, cela peut mener à l’abandon des études. Le perfectionnisme nuirait donc aussi au bonheur.
Voici quelques pistes de réflexion à ce sujet :
- Repenser à ses valeurs et ne plus associer le succès et l’excellence au fait d’être « une bonne personne ».
- Essayer de nuancer ses pensées, puisque tout n’est pas blanc ou noir.
- Commencer à se fixer des objectifs réalistes et rester flexible dans ses exigences envers soi-même.
4. L’incapacité à faire respecter ses limites
Apprendre à dire non est essentiel pour bien se sentir. Certaines personnes éprouvent cependant une grande difficulté à faire respecter leurs limites et à s’affirmer. Ils se sentent coupables de dire non.
Cette difficulté peut être liée à la peur d’être jugé ou rejeté. Cela peut aussi être lié à la peur de décevoir ou à un manque d’estime de soi. La confiance en soi est d’ailleurs un facteur essentiel pour vivre plus heureux. Il est possible de l’entretenir et de la développer de plusieurs façons:
- En thérapie, avec un psychothérapeute qui explorera les racines de votre manque de confiance en vous
- En faisant une place au développement personnel
- En faisant divers exercices de confiance en soi et d’introspection
- En lisant sur le sujet, afin de mieux comprendre les mécanismes de la confiance en soi
Lorsque l’on s’accorde moins de valeur qu’on en donne aux autres, on fait passer ces derniers systématiquement devant soi et l’on nuit à notre bonheur.
La première étape est d’effectuer un travail d’introspection et d’établir nos limites sur papier, afin de reconnaître plus facilement les moments où les demandes des autres passent devant nos propres besoins.
5. Vouloir tout contrôler : un comportement qui nuit au bonheur
C’est rassurant de se sentir en contrôle de la situation.
Ça devient un problème lorsque l’on veut tout contrôler : nos émotions, les émotions des autres et les actions chacun ! Ne pas être en contrôle ne devrait pas mener à une détresse émotionnelle.
Voici quelques trucs qui aident à lâcher prise :
- Pratiquer la cohérence cardiaque pour réduire son niveau d’anxiété et revenir au moment présent. On peut aussi essayer la méditation.
- Accepter l’imperfection, accepter de ne pas pouvoir tout anticiper et accepter qu’on ne maîtrise pas tout.
6. Vouloir plaire à tout le monde et se déplaire à soi-même
Il n’y a évidemment rien de mal à prendre en considération l’opinion de certaines personnes. En revanche, on est condamné à vivre dans l’insatisfaction et à être malheureux si on cherche à être aimé et admiré de tout le monde. Selon nous, vouloir plaire à tout le monde fait partie des comportements qui nuisent au bonheur.
En s’éloignant de nos valeurs et intérêts pour plaire à tous, on risque de perdre de vue notre propre bonheur.
Cette habitude vient souvent du fait qu’on a tendance à se définir à travers le regard des autres. En vérité, l’opinion qu’ils entretiennent sur nous, qu’elle soit positive ou négative, ne nous appartient pas.
7. Avoir une idée irréaliste du bonheur
Si on pense qu’être heureux consiste à vivre dans un état où le stress, les difficultés et les inquiétudes n’existent pas, on a de grandes chances de vivre malheureux toute notre vie. Pourtant, plusieurs définissent le bonheur comme étant un état où les difficultés sont absentes. On pourrait comparer cela à une forme de perfectionnisme qui nous empêche de ressentir de la gratitude. On entre dans un état d’esprit d’auto-critique.
En réalité, le bonheur a le droit d’être imparfait. Il ne s’agit pas d’une ligne droite, mais plutôt d’une courbe qui ondule au rythme de nos journées. On peut avoir une journée difficile sans avoir perdu le bonheur. Pour cultiver le bonheur, il faut cultiver la résilience.
Mieux comprendre le bonheur par les neurosciences
Le bonheur est un concept parfois difficile à comprendre et à définir.
La pyramide de Maslow est intéressante pour hiérarchiser l’importance de nos besoins dans la quête du bien-être. Elle identifie les 5 besoins essentiels de l’être humain. Sans ces derniers, l’épanouissement et le bonheur sont impossibles.
D’un point de vue philosophique, on associe souvent le bonheur aux désirs. Plus nos désirs sont difficiles à satisfaire, plus notre quête du bonheur sera ardue. On pourrait en déduire que de faire le tri dans nos désirs et de se débarrasser de ceux qui ne nous servent pas serait bénéfique à notre bien-être.
D’un point de vue scientifique, il s’agirait en réalité d’un équilibre entre le cognitif, l’émotionnel et l’action au niveau des circuits du cerveau.
Les piliers du bonheur selon Alex Korb
Alex Korb est un neuroscientifique ayant effectué des recherches sur le bonheur et ses mécanismes physiologiques et biochimiques. Il a d’ailleurs participé au podcast anglophone « Untangle: Mindfulness for Curious Humans » dans l’épisode intitulé « Wired for joy: The Neuroscience of Happiness ».
Selon ses études, les 4 piliers du bonheur seraient les suivants :
- La gratitude
Selon certaines études, éprouver de la gratitude et apprécier consciemment des choses simples ont un effet positif sur le bien-être. - La saine gestion des émotions.
Nommer les émotions, les accepter et leur laisser de l’espace pour exister permet de les calmer et de se sentir mieux. - La capacité à prendre des décisions
Prendre des décisions agit positivement sur le bien-être en réduisant l’anxiété. Définir des objectifs, élaborer des stratégies et s’accomplir en prenant des décisions rend heureux ! - La qualité de nos relations
Se sentir aimé est évidemment nécessaire au bonheur. Le toucher et les contacts physiques participent aussi au sentiment de bien-être.
Lire l’article : 5 bienfaits des contacts humains et du toucher
Ces 4 piliers agissent sur les sentiments de bien-être et de bonheur en stimulant la production de dopamine, de sérotonine et d’ocytocine dans le cerveau. Cela permet d’enclencher un cycle positif :
- La gratitude réduit l’anxiété
- Une diminution de l’anxiété permet de mieux dormir
- Un meilleur sommeil améliore la concentration
- Être concentré facilite la prise de bonnes décisions
Et tout ça rend plus heureux !
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